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Évangile selon Saint Luc 13, 1-9


Parabole du figuier qu’on coupera, si malgré les soins, le temps, la patience avec laquelle on l’attend, il persiste à être stérile.

Que vous êtes bon, mon Dieu, de nous répéter tant et tant de fois, sous tant et tant de formes, que le temps est court, qu’il nous est donné pour produire de bons fruits (« La gloire de mon père, c’est que vous deveniez mes disciples et que vous rapportiez du fruit »), que nous ne savons ni le jour ni l’heure jusqu’à laquelle le divin jardinier patientera, à laquelle le Père de famille rentrera, à laquelle le juge nous fera rendre compte ; que nous devons produire beaucoup de fruits, nous à qui il a été tant donné, nous qui savons la volonté du Maître, nous qui avons entendu et compris sa voix… Que vous êtes bon, de nous appeler à votre amour par tant de moyens et par cette crainte salutaire que vous ne cessez de tâcher de nous inspirer ! Depuis combien de temps Dieu patiente ! Depuis combien de temps il jardine notre âme sans qu’elle rapporte de fruit ! Hâtons-nous, hâtons-nous de rendre ce qu’il nous a donné, de faire ce qu’il nous a appris, de pratiquer sa volonté qu’il nous a fait connaître… Hâtons-nous, hâtons-nous de rapporter ces fruits de vertu, ces fruits de vie évangélique, ces fruits de fidélité, ces fruits de pur amour pour lesquels Dieu jardine depuis si longtemps, si inutilement, notre âme[[M/368, sur Lc 13,1-9, en C. DE FOUCAULD, L’imitation du Bien-Aimé. Méditations sur les Saints Évangiles (2), Nouvelle Cité, Montrouge 1997, 62.]] !