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Évangile selon Saint Matthieu 10,26-33

« Deux passereaux ne se vendent-ils pas pour un as ? Et pas un d’eux ne tombe à terre sans la volonté de votre Père. Tous vos cheveux sont comptés. Ne craignez donc pas ; vous valez mieux que beaucoup de passereaux. »

Ne craignez pas. La crainte est un manque de foi, de foi en ma parole, en ma puissance et en mon amour. Je vous aime (car aimer c’est vouloir du bien ; vouloir et faire sont un pour moi ; je vous veux donc du bien dans la mesure où je vous en fais ; je vous en fait ineffablement ; je vous en veux donc de même et je vous aime donc ineffablement). Si vous croyez à mon amour, croyez que je ne vous laisserai arriver aucun mal si je le puis ; je le puis, car je suis tout-puissant et rien n’arrive sans mon ordre ou ma permission ; pas une mouche ne vole, pas un moineau ne tombe à terre, pas une feuille ni un cheveu ne remue sans ma volonté. Je vous ai assuré par ma parole qu’il ne vous arriverait aucun mal véritable : « Tout ce qui arrive est pour le bien de ceux qui aiment Dieu. » Bien plus non seulement ceux qui aiment Dieu, mais tous les hommes ont à tout moment de leur vie la grâce nécessaire, suffisante, pour se sauver, pour faire le bien, par conséquent pour faire tourner au profit de leur âme tous les événements de leur existence et tirer de tout ce qui leur arrive sans exception, de vrai bien. …
Ne craignez donc pas. Croyez à mon amour. Je vous l’ai assez prouvé, de la crèche à la croix, dans l’Eucharistie, par tant de grâces, par la vocation à la vie religieuse, par tout mon sang répandu pour vous, par tout mon être, corps et âme, que je vous donne et vous livre chaque jour dans la Ste. Communion. Croyez en ma puissance. Croyez en ma parole. Ne craignez rien sinon le péché [1].

[1] FOUCAULD (DE) C., Commentaire de Saint Matthieu. Lecture Commentée de l’Évangile, Nouvelle Cité, Paris 1989, pp. 354-355.